QUELLES SONT LES CLÉS POUR DÉFINIR EFFICACEMENT VOS OBJECTIFS ?
Vous vous fixez sûrement des objectifs à atteindre quotidiennement. Vous avez dû constater que vous vous mettez en action de manière inégale suivant vos objectifs, il arrive même probablement que certains de vos objectifs restent de bonnes résolutions sans mise en action réelle.
Au-delà de l’aspect plus ou moins motivant des objectifs que vous vous fixez, il existe plusieurs choses à savoir qui vont vous permettre de faire de votre cerveau un allié, notamment en formulant vos objectifs de manière à ce que votre inconscient les accepte et que votre cerveau se mette en ordre de marche.
Nous allons voir ensemble quels sont les critères qui permettent à votre inconscient d’être réceptif à vos objectifs.
1. Formulez votre objectif de manière grammaticalement positive
Préférez donc « je veux… » à « je ne veux pas ou plus… ». L’inconscient ne prend pas vraiment en compte la négation.
Par exemple, si je vous dis « Ne pensez surtout pas à un nuage rouge », il est fort probable que y pensiez quand même. La consigne était claire, mais le cerveau doit d’abord se représenter un nuage rouge (donc trop tard, vous l’avez en tête) avant de pouvoir appliquer la négation.
Il en est de même pour tout objectif tourné négativement.
Par exemple : « Je ne veux plus être stressé en réunion d’équipe » peut devenir « Je veux me sentir à l’aise / serein / détendu en réunion d’équipe ».
2. Formulez votre objectif de manière à gagner quelque chose
L’inconscient déteste perdre, il préfère largement gagner. Le cerveau cherche par défaut le plaisir comme résultat de toute action.
Si vous vous fixez un objectif de « perdre du poids », vous avez un risque important que votre inconscient vous mette des bâtons dans les roues. Préférez par exemple dans ce cas la formulation « Je veux me sentir plus léger » / « je veux retrouver un poids de forme » / « Je veux être en meilleure santé »
3. Choisissez la liberté / le choix plutôt que la contrainte
L’inconscient est un rebelle né et ne supporte pas la contrainte ou les ordres, il préfère l’autonomie et la liberté.
Remplacez donc les « Il faut / Je dois … » par « Je veux / Je peux… / Je décide… / Je m’autorise à… / Je suis libre de …». Vous verrez que la tournure de votre objectif va changer.
Par exemple, au lieu de « Je dois/ il faut faire le ménage » vous pouvez par exemple vous dire « Je veux rendre ma maison plus propre / plus saine » « Je veux vivre dans un endroit agréable et sain ».
4. Soyez maître-d’œuvre de votre objectif
Si vous vous fixez un objectif dont vous n’avez pas la responsabilité ou dont la réalisation de dépend pas de vous, votre inconscient le refusera égoïstement et vous risquez de ressentir une grande frustration.
Un objectif qui ne dépend pas de vous s’appelle en réalité une « demande ».
Par exemple : « Je veux qu’on me respecte » ne dépend pas de vous uniquement, en revanche : « Je m’autorise à exprimer mon désaccord » est un objectif qui dépend bien de vous.
5. Fixez-vous des objectifs précis et concrets (spécifiques)
L’inconscient ne sait que faire des objectifs flous ou trop globaux. Il ne se mettra pas en action et cela restera un concept sympathique.
Pour qu’un objectif soit précis, fixez-vous déjà une date précise (jusqu’au jour et à l’heure) à laquelle vous souhaitez avoir réussi votre objectif. Utilisez la technique du « Faites comme si… » : si vous pouviez décider exactement de quand votre objectif serait atteint idéalement, quel jour et quelle heure choisiriez-vous ?
Allez plus loin, où serez-vous, avec qui ? Comment saurez-vous que votre objectif est atteint ? Qu’est ce qui vous le prouvera ?
Pour cela, allez chercher des critères observables (voir, entendre, ressentir, vous dire quelque chose) qui vous prouveront que votre objectif est atteint.
Plus vous serez précis, plus votre inconscient saura quoi en faire et faites vous confiance pour qu’il vous aide à trouver des solutions et à vous mettre en action.
6. Visualisez mentalement votre objectif atteint
Votre inconscient ne sait pas faire la différence entre la réalité et la fiction.
Il suffit de vous rappeler la dernière fois que vous avez vu un film avec une forte charge émotionnelle (peur, colère, tristesse, joie). Vous avez surement ressenti ces émotions alors que vous étiez confortablement installés dans un fauteuil ou un canapé. Votre inconscient a considéré la scène du film comme étant une réalité et vous a amené à ressentir ces émotions. Seul votre conscient vous permet alors de vous dissocier de ce film et de faire la part des choses.
De la même manière, lorsque vous rêvez, l’inconscient vous joue des tours et vous vivez pleinement la scène alors que vous êtes en train de dormir.
Vous pouvez donc utiliser ce biais cognitif à votre avantage en visualisant mentalement votre objectif atteint. Lorsque vous l’avez décrit selon les critères 1 à 5 de manière très précise, fermez les yeux et visualisez mentalement votre objectif atteint comme si vous y étiez. Imaginez que votre objectif est atteint, vous vous levez le matin et observez ce qui a changé pour vous dans cette scène.
Une fois cette visualisation faite, votre inconscient aura « l’impression » que c’est déjà fait et deviendra donc votre allié pour la réalisation de cet objectif.
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